Voici leur témoignage, 5 ans après:

 

Le débourrage d’une caspienne très performante « Baback »

 

Cette jument était la plus «peureuse» du groupe et dépendait vraiment des autres ! Je me suis donc dis que le débourrage de cette jument allait être probablement le plus difficile, et que je passerai plus de temps à la désensibiliser que ces congénères. Je suis allé chercher la jeune Baback au pré, je l’ai ensuite amenée à l’attache, donc loin de son groupe. Au début la jument n’était pas à l’aise ; donner le pied lui faisait peur, et le brossage aussi mais, avec de la douceur elle semblait se relaxer et me faire entièrement confiance. Le brossage fini, je l’ai amenée dans notre carrière pour lui apprendre les codes (pas, trot, galop et arrêt en incluant les transitions descendantes).

Ce fut avec grand étonnement que j’avais une Baback très rassurée avec moi et surtout qui intégrait très bien les codes, puis vient le moment le plus spectaculaire à mes yeux : «le saut». Baback lors de sa toute première fois, où elle a sauté une barre, y est allé d’un pas franc et sans aucun signe de peur, probablement parce qu’elle me suivait car je l’accompagnait lors du saut. L’obstacle était à environs 15 cm et elle a fait un saut dont je crois je me souviendrai toute ma vie ; elle a levé ces antérieurs au plus haut qu’elle a pu avec ces oreilles en avant et de plus, avec un air très content. De ce fait, j’ai pu finir la première phase de travail en main en seulement 3 jours, et j’ai pu lui monter dessus très rapidement.  Elle n’a manifesté aucune réticence ou malaise, au contraire, elle ne semblait pas avoir peur, elle a intégré les aides « pas, trot, galop arrêt » en seulement deux séances et le saut au bout de la troisième séance.Cette jument a été débourrée en seulement une semaine et j’ai pu partir en balade avec elle, quelques jours après, et là encore Baback m’a surpris, sur une envie de galoper à travers champs, et à en redemander avec une grande aisance. Elle n’a pas réagit face aux voitures et camions, ce qui était extraordinaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 années après le débourrage et sans avoir travaillé, avec seulement 2 jours d’entrainement, Baback a par la suite, fait un concours avec une jeune fille de 13 ans, (Jeanne en page témoignages).

Pour son premier concours, malgré les obstacles de couleurs qu’elle découvrait, elle n’a fait aucun refus et a même sauté avec plaisir, car elle avait plein d’énergie pour continuer.

Elle semblait aimer beaucoup sauter.

Les membres du centre équestre ont découvert non seulement la race, une jument caspien mais aussi, ils ont été forts étonnés que ce soit le premier concours tant pour la jument que pour la jeune fille.

 

Les caspiens sont « joueurs » dans le sens qu’ils aiment apprendre, sauter, être en compagnie des humains, et du fait de leurs grandes capacités physiques, soit l’endurance et l’agilité, et leur l’intelligence vive, il est facile et même délicieux de travailler avec eux, de leur apprendre toute discipline. Où ne serait-ce que de passer du temps avec eux à vaquer à nos occupations, ils trouvent toujours intéressant de s’approcher, et de regarder, sentir ce que nous faisons et vont même parfois à nous imiter !De magnifiques expériences sont à partager avec les chevaux caspiens, car ils sont facile à vivre !